La soif d'énergie de l'homme est immense et la demande ne cesse de croître


Lundi 27 octobre 2008

On épuise peu à peu les réserves (charbon et pétrole) que l’énergie solaire, par l’interposition de la photosynthèse avait, il y a des millions d’années, accumulée dans la croûte terrestre. On essaie maintenant de capter directement cette énergie solaire, mais comme elle est faible par unité de surface (1 kilowatt au maximum, en moyenne 0,1 kilowatt), les systèmes de récupération prennent beaucoup de place et ceci au détriment de la faune et de la flore sauvages.

Il y a d’abord les barrages alimentés par les eaux d’évaporation ; ils fabriquent de la houille blanche disait-on autrefois. Les vieux pays étant presque entièrement équipés, les constructions se sont déplacées vers les pays émergents ou en voie de développement. Il existe maintenant sur la planète plus de 40 000 barrages ; il est impossible de connaître la surface de terre que leurs retenues submergent mais on peut imaginer qu’elle est considérable.

Les éoliennes sont un nouvel avatar. J’ai déjà dit qu’une éolienne de 1,5 kilowatt accapare 1/6 de kilomètre carré environ (6 éoliennes par km2). Elles fleurissent un peu partout. Des espaces peu fréquentés par l’homme sont conquis par ces machines bruyantes. Ils deviennent des lieux de passage pour les curieux et pour le personnel d’entretien. La faune y a perdu sa quiétude.

Les cellules photovoltaïques seraient inoffensives si elles étaient cantonnées sur les immeubles existants. Mais cela ne suffit pas on crée des parcs de cellules photovoltaïques et ce faisant on soustrait l’énergie solaire à la photosynthèse des plantes qui étaient en place ; on entoure aussi le parc de clôtures, on fabrique de ce fait des zones interdites aux animaux et aux plantes.

Qui dit que la captation de l’énergie solaire protège l’environnement ?



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