O.G.M. : Rappel de quelques connaissances en biologie


Lundi 19 janvier 2009

Les Organismes Génétiquement Modifiés (O.G.M.)

Cet exposé se divise en cinq parties : rappel de quelques connaissances en biologie, la construction des O.G.M., les risques pour la santé humaine et animale, les risques pour l’environnement, les bénéfices. Il se terminera par une réflexion sur l’aptitude à adopter vis-à-vis des O.G.M.

I ) Rappel de quelques connaissances en biologie.
Tout être vivant est constitué de cellules. Une cellule comprend un cytoplasme et un noyau. Une membrane sépare le cytoplasme du milieu extérieur, une autre membrane isole le noyau dans le cytoplasme. Ces membranes ne sont pas étanches, elles sont munies d’une multitude de pores qui permettent des échanges entre les compartiments.

Ce qui nous intéresse dans le noyau ce sont les chromosomes porteurs du message génétique et dans le cytoplasme les ribosomes agents de la traduction du message.

A l’échelle microscopique intéressons nous aux chromosomes. Ce sont des bâtonnets, en nombre constant pour chaque espèce (ainsi l’homme possède 46 chromosomes), associables deux à deux car l’un des constituants du couple vient du père l’autre de la mère. Ces chromosomes constituent un emballage pour une molécule dont tout le monde a entendu parler : l’Acide Désoxyribonucléique ou ADN. L’ADN est une molécule linéaire dont la meilleure image est donnée par une échelle enroulée en hélice, et dont les barreaux sont formés par quatre molécules complémentaires deux à deux : l’Adénine et la Thymine, la Cytosine et la Guanine. Ces quatre molécules constituent les lettres (A,T,C,G) du code génétique et l’échelle constitue une double copie du texte dont la lecture est à l’origine de la construction de tout individu.

Ce code est transcrit en une molécule presque identique (une seule copie du texte, Thymine remplacée par Uracile) à l’ADN de départ : l’Acide Ribonucléique ou ARN messager qui migre dans le cytoplasme où il est traduit grâce aux ribosomes qui sont les machines de la traduction. Trois lettres successives de l’ARN messager codent pour l’un des vingt acides aminés qui entrent dans la constitution des protéines. A la sortie du ribosome se forme une chaine d’acides aminés issue de la traduction du message. Une fois libre cette chaine va s’enrouler et acquérir la structure tertiaire d’une protéine. En somme, l’ADN contenu dans les chromosomes permet, dans la cellule, la synthèse des protéines.

Qu’est-ce qu’un gène ? C’est un fragment d’ADN possédant un signal de début et de fin de lecture, et dont le décryptage est cohérent, en ce sens qu’il va permettre la synthèse d’une protéine, toujours la même. Il faut retenir tout simplement qu’un gène donne une protéine. Il existe deux types de protéines : les protéines fibreuses qui entrent dans l’architecture des individus comme les muscles, et les protéines globuleuses qui sont les enzymes. Les enzymes sont impliquées en tant que catalyseurs dans toutes les réactions métaboliques de l’individu.

Le code génétique permettant la synthèse des protéines a donc un rôle fondamental dans la mise en place de la structure d’un individu et dans son fonctionnement.

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