Lundi 12 mai 2008
L’écosystème terrestre échange du CO2 avec l’atmosphère. Le CO2 est prélevé par la photosynthèse et stocké dans la matière organique sous forme d’hydrates de carbone et de produits dérivés. Il retourne dans l’atmosphère par la respiration (respiration des plantes, respiration des bactéries et champignons qui dégradent la matière organique issue de la photosynthèse) ; par les émissions accidentelles de CO2 (incendies) ; ou par l’utilisation du bois pour le chauffage.
Ce sont les forêts qui constituent, les puits les plus importants de stockage du dioxyde de carbone (les océans sont des lieux de stockage bien plus importants mais nous en parlerons une prochaine fois).
Le cycle de stockage dû à la production primaire (matière végétale) est court, la durée de vie moyenne des plantes pérennes, soit quelques décades. Ce cycle est évidemment raccourci par la destruction des forêts par l’homme.
Dans les forêts primaires le renouvellement végétal est très lent (essentiellement mort des plantes sénescentes et leur remplacement par les jeunes semis en cours de croissance) la capacité « puits de CO2 » varie peu.
L’action de l’homme au contraire est très radicale ; soit il détruit entièrement la forêt auquel cas le réservoir de CO2 qu’elle constituait a ses capacités brutalement réduites et cela pour longtemps ; soit il fait une coupe rase d’arbres adultes, dans une forêt de production par exemple. La capacité photosynthétique y est brutalement réduite, elle ne sera que lentement reconstituée au moment où les jeunes plants de remplacement atteindront leur maturité.
Ce qu’il reste des forêts primaires les plus importantes de notre planète (Amazone, Afrique Equatoriale, Asie du Sud Est) est peu à peu remplacées par l’agriculture. Ainsi la capacité de stockage du CO2 par la matière végétale terrestre s’amenuise peu à peu.
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