Les prévisions sur la croissance de la population mondiale sont-elles réaliste?


Lundi 19 octobre 2009

La « Division Population » des Nations Unies prévoit, toujours dans un scénario de croissance moyenne (révision 2008), que nous serions 9 milliards d’êtres humains en 2050, ceci en supposant que la population reste stable dans les pays développés et que l’accroissement de la population dans les pays les moins développés d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et des Caraïbes ne soit pas supérieur à 50% d’ici 2050. Ceci implique que le taux de fécondité dans ces pays décroisse lentement jusqu’aux niveaux observés dans les pays les plus développés.

Cette hypothèse peut-elle être maintenue ? 
Selon le « Bureau de Référence des Populations » (USA), Le passage de 6 à 7 milliards d’habitants (qui aura lieu en 2011), s’est fait en 12 ans aussi vite que le passage de 5 à 6 milliards d’habitants. La croissance de la population mondiale est donc restée jusqu’ici particulièrement forte. Par ailleurs un cinquième de la population, environ 1,2 milliard d’individus âgés de 15 à 24 ans, vit dans les pays en voie de développement (8 sur 10 en Afrique et Asie) où les taux de fécondité restent très forts. Trouveront ils, dans les années à venir, les conditions d’éducation, d’emploi et de santé qui conditionnent une baisse du taux de fécondité ?



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3 commentaires:

sans gluten a dit…

Bonjour,
Oui la démographie, c'est pour moi le problème le plus important à régler sur cette planète, mais qui s'en souci , pas grand monde!

Anonyme a dit…

Oui et qu'est-ce que vous proposez tous?

René MONET a dit…

Bonjour,

Voici la réponse à votre question :

La croissance démographique est dévorante. Si elle pouvait être domestiquée, la transition serait plus facile. Supposons que l’un des derniers vieux tabous sur la reproduction tombe et que le contrôle des naissances devienne universel. Supposons également que les gouvernements instaurent des politiques démographiques aussi dynamiques que leurs politiques économiques et militaires. Et qu’il en résulte que la population mondiale ne dépasse pas dix milliards et décroisse même ensuite. Un taux de croissance démographique négatif permettrait de reprendre espoir. A défaut, les meilleurs efforts de l’humanité échoueront. Nous serons pris au piège

Edward O. WILSON, L’unicité du savoir (2000)

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