Lundi 17 juillet 2006
L'espèce humaine, comme toute autre espèce vivante, est issue de l'évolution. Si l'on accepte ce fait dont l'assise est scientifique, ne faut-il pas reconsidérer avec plus de modestie notre place dans le monde vivant ?
Notre capacité de penser, qui s'est développée sur un espace de temps en définitive assez long (100 000 ans environ se sont écoulés depuis l'apparition d'Homo sapiens) , nous a isolés peu à peu du monde vivant. Nous avons cru que nous étions une espèce privilégiée et notre pensée a construit des édifices imaginaires autour desquels nous nous sommes beaucoup agités.
Nous commençons à reconnaître que le monde vivant qui nous entoure est fragile et que nous l'avons exploité sans discernement. Mais notre vision reste égoïste, et nous craignons surtout pour notre avenir et non pour celui des autres espèces. Il faut que nous changions cet état d'esprit, que nous nous repositionnons par rapport à ce monde ; alors, peut-être, serons nous plus enclins à l'épargner. Mais pouvons-nous revenir à un meilleur équilibre ?
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