Mercredi 16 décembre 2009
En regroupant d’énormes populations humaines l’habitat urbain ajoute, à l’élimination de la plupart des espèces qui vivaient sur place, d’autres inconvénients écologiques.
Il faut d’abord nourrir les hommes. Cela suppose que des espaces importants sont, en dehors de la ville, consacrés à l’agriculture. J’ai déjà parlé du rôle néfaste que celle-ci peut avoir sur les espaces naturels. Les produits de l’agriculture vont-être transformés, puis transportés quelquefois sur de très longues distances. La mondialisation ne tient pas compte du coût énergétique des transports et l’on peut aller, à contre saison, chercher dans l’autre hémisphère des produits de saison. Cette vision planétaire n’est pas une vision écologique.
Les déchets métaboliques (urines, matières fécales) des populations humaines rassemblées dans les villes sont si importants qu’il a fallu créer tout un réseau de récupération des eaux usées sans lequel les odeurs seraient insupportables et les épidémies fréquentes. Dans le meilleur des cas, ces eaux sont traitées ; dans les cas les plus fréquents encore, elles sont rejetées directement dans les cours d’eau et contribuent à leur eutrophisation.
L’homme moderne produit d’autres déchets qui lui sont spécifiques et que j’appellerai déchets d’usage. Ils concernent tous les produits et objets dont il se sert : aliments, habits, appareils etc…qui s’abîment, s’usent, deviennent obsolescents. Les déchets journaliers ou ordures ménagères, sont devenus si importants qu’il à fallu dans un premier temps les retirer de la ville (imaginez une grève des éboueurs !) pour les stocker dans des décharges extérieures. On commence maintenant à les trier et à les traiter pour qu’ils ne soient pas à l’origine de nouvelles pollutions.
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