Lundi 29 janvier 2007
Dans la périphérie des villes les conditions seraient-elles meilleures ? Ce n’est qu’une illusion. Les espaces non construits qui entourent immeubles et maisons individuelles sont importants mais ils n’hébergent que ce qui est utile ou agréable à l’homme.
Il y a d’abord élimination de tout végétal de la flore locale parce que trop banal ou susceptible de présenter un danger : arbres trop proches des habitations, végétaux piquants ou toxiques. Par ailleurs, ce qui subsiste dans les jardins et les espaces verts est, quant à la biodiversité, d’une indigence extrême : les pelouses sont mono-spécifiques pour être belles ; les massifs ne contiennent que des plantes à port élégant, à floraison riche et colorée, inadaptées au milieu où elles vivent car issues de prospections lointaines. Renouvelées chaque année, elles sont soustraites ainsi au processus évolutif naturel.
La fragmentation de l’espace par des murettes, haies, grillages, palissades est préjudiciable aux espèces animales souterraines ou de surface ; elle s’oppose aux échanges génétiques et induit ainsi une forte consanguinité. Seuls les oiseaux sont à l’aise dans ce monde artificiel.
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