Lundi 21 mai 2007
Le train n’est pas indemne de critiques lorsque l’on s’interroge sur les agressions qu’il inflige au monde vivant.
La mise en place d’une ligne de chemin de fer est plus exigeante que celle d’une route notamment par le fait qu’elle ne s’accommode pas de déclivités fortes. Les terrassements sont ainsi considérables : creusement de tranchées, remblaiement de creux, creusement de tunnels… Tout ceci est dévastateur.
Sur l’emprise de la voie : plus d’arbres, plus d’herbes, plus de vie souterraine. Il faut aussi des gares, des centres de triage qui occupent un espace que l’on bétonne et stérilise.
L’excès est atteint avec les Lignes à Grande Vitesse équivalentes aux autoroutes par leur spécialisation aux déplacements rapides. Leur création est plus exigeante qu’une voie de chemin de fer ordinaire : courbes plus larges, pentes plus faibles. Comme pour les autoroutes, un grillage les protège du passage des gros animaux, il y a, là encore, fragmentation de l’espace, contrainte à leurs déplacements et donc aux échanges génétiques.
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