Lundi 10 novembre 2008
Nous savons que l’oxygène que nous respirons provient de la photosynthèse comme sous produit de la photolyse de l’eau dans les chloroplastes des plantes et des algues marines. Pour cela nous prenons soin des plantes et des arbres. Mais les choses ne sont pas aussi simples car cette photosynthèse sert aussi à fabriquer de la matière organique (hydrates de carbone) qui fournit aussi l’énergie nécessaire au fonctionnement de tous les êtres vivants au cours de la respiration. La respiration reprend en effet la majorité de l’oxygène produit par la photosynthèse pour « brûler » les hydrates de carbone et donner du dioxyde de carbone (CO2) de sorte que le bilan de production d’oxygène est presque nul. Alors comment ce bilan a-t-il pu devenir fortement positif ?
Ceci n’a été possible et n’est possible que par l’enfouissement d’une partie de la matière organique dans la croûte terrestre notamment au cours de la sédimentation marine. Cette matière organique placée en conditions aérobies et donc soustraite à l’oxydation va rendre le bilan positif et permettre la génération d’une atmosphère oxygénée.
Ces conditions de forte oxygénation de l’atmosphère se sont produite à la fin du précambrien (il y a 750 à 500 millions d’années) du fait de la présence presque exclusive dans les océans d’une algue unicellulaire dont l’enfouissement dans les sédiments marins était très rapide, et au carbonifère (350 à 300 millions d’années) quant apparurent les plantes terrestres.
Actuellement une partie de cette matière organique, transformée en charbon et pétrole alors qu’elle était enfouie, est reprise par l’homme et utilisée comme carburant et rapidement oxydée. La teneur de l’air en oxygène pourra-t-elle continuer à se maintenir au même niveau ?
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