Gènes et comportement social ( Partie III )


Lundi 30 mars 2009

Les principaux résultats déjà obtenus sur des modèles animaux et l’application de nouvelles technologies en recherche humaine montrent que les bases moléculaires du comportement social ne sont pas hors de portée de notre entendement.

 
Deux neuropeptides qui influent sur le comportement des animaux supérieurs : l’ocytocine et la vasopressine, commencent à faire l’objet d’expérimentations chez l’être humain.
 
Le gène AVPR1a qui code pour le récepteur V1a de la vasopressine dans le cerveau, possède un polymorphisme important en amont du promoteur du gène et à l’intérieur du gène dans une zone non traduite (intron). Ce polymorphisme est constitué par un nombre variable de microsatellites (courtes séquences répétées d’ADN). Leur longueur semble liée à différents comportements. Ainsi on a trouvé chez l’homme une association entre la longueur du plus étudié de ces polymorphismes (RS3) et l’altruisme. Dans une autre étude portant sur un autre variant (RS3 334) on a pu établir une association entre celui-ci et la stabilité des couples.

Ces études montrent que ces domaines ne sont pas inaccessibles et avec l’amélioration des techniques et l’utilisation de nouveaux appareils d’observation du cerveau, des progrès importants devraient être faits dans un proche avenir.


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